EXPOSITION : LUCKY STARS LOVE DJIZEUSSS

Vernissage le jeudi 15 juin dès 18h00.
Permanences les mercredis, vendredis et samedis de 15h00 à 18h00.

David GERON «Born Under A Lucky Star»

Formé à la photographie à Saint-Luc Liège, David fabrique des poupées et des marionnettes (de chiffons, de type «wallonne») depuis près de 25 ans. Il a collaboré avec Stéphane Aubier et Vincent Patar de Panique!, réalisant les marionnettes géantes du clip de Saule «Si» et celles du mini-show «Super Fastoche». En 2020, il a co-écrit avec le dessinateur Nick Mothra, l’anthologie «Zombiographies» mixant les textes, les dessins et les (faux) documents.

Depuis deux ans, il développe le projet «Born Under A Lucky Star», mêlant la sculpture à la photo et se déclinant sur divers supports (impressions sur aluminium, puzzles, figurines, etc). Le thème central en est l’intégration au sens propre comme au figuré de la monstruosité physique au quotidien par le biais de portrait mi-comiques mi-inquiétants. L’ensemble visant à créer une collection en évolution permanente d’archives alternatives, positionnant le monstre, le difforme, comme acteur principal de la vie de tous les jours.

La monstruosité étant, comme la beauté, présente partout, à chaque instant, en tous lieux, en chacun d’entre nous.
«Il en est de même pour les esprits, pourquoi les monstres ne seraient-ils pas gentils?»

DJIZEUSSS

L’art plastique a toujours attiré, intéressé, interpellé et fait partie de la vie de Marie. D’aussi loin qu’elle s’en souvienne, elle a toujours collectionné et détourné des objets pour les placer là où on ne s’y attend pas, pour les utiliser comme il ne faut pas ou pour les modifier, leur donner une autre fonction. Alors, rien d’étonnant qu’elle attrape un jour un vieux buste de Jésus tout poussiéreux sur une brocante, en se disant «Toi, gamin, t’es trop mal peint, je vais te refaire une beauté!»

C’est là que sont nés les DJIZEUSSS, des statues religieuses détournées en personnages divers et variés (ça va de René Magritte à Babar…).

Au fil du temps, Marie a perfectionné la technique pour atteindre ses objectifs. Chaque pièce est unique : elle récupère ou reçoit une statue et elle ponce, lime, colle, arrache, sculpte, ajoute des accessoires, peins, dessine, etc
Bref, tout est bon pour relooker le p’tit Jésus! On peut y voir de la simple provocation ou, si on choisit de creuser un brin plus loin, y trouver une énorme dose d’humour et son regard sur une société judéo-chrétienne en mal, elle aussi, d’un fameux rafraîchissement.